Observatoire des Rythmes et des Temps de vie des Enfants et des Jeunes

L’ORTEJ (observatoire des rythmes et des temps des enfants et des jeunes), tout en regrettant de ne pas avoir été cité en tant qu’intervenant alors que 2 de nos membres ont participé à une rencontre organisée par la convention, se félicite des propositions faites par ses membres dans la mesure où elles correspondent largement à nos préconisations suite aux nombreux travaux de nos chercheurs.

  • Pour ce qui concerne les fluctuations journalières, nos travaux montrent en effet que la vigilance des jeunes augmente le matin de 9h à 11h, qu’elles sont faibles en début d’après-midi pour augmenter à nouveau de 15h à 17h. Nous préconisions donc de démarrer les cours à 9h, de réserver des temps de réinvestissements ou ludiques en début d’après-midi, quitte à reprendre des apprentissages après 15h.
  • Nous sommes intervenus à de nombreuses reprises auprès des collectivités qui nous sollicitaient pour dire l’intérêt de maintenir 5 matinées hebdomadaires pour les apprentissages. Et nous avons souvent regretté de voir que les pressions des adultes amenaient quantité d’écoles à privilégier la semaine de 4 jours.
  • Auditionnés par la commission nationale chargée de réfléchir au calendrier scolaire, nous avons rappelé l’intérêt de maintenir autant que faire se peut, le rythme annuel de 7 semaines de travail pour 2 semaines de congé. Et nous nous sommes déclarés tout à fait favorables à la réduction des zones à deux au lieu de trois.

L’ORTEJ dispose donc, et depuis des années, de tous les arguments scientifiques permettant d’étayer les propositions faites par la convention citoyenne. Il se tient à la disposition des responsables pour poursuivre la réflexion en espérant que ce rapport aboutira à des modifications notoires et courageuses des rythmes scolaires imposés à nos enfants et à nos jeunes.

Toutefois il nous semble, dans le contexte budgétaire actuel qui nous fait revenir à un principe de réalité incontournable, que les propositions de changement que nous soutenons dans leur grande majorité se doivent d’être accompagnées d’une étude d’impact en priorité sur les personnels de l’éducation nationale, l’organisation du système éducatif, les collectivités locales, les finances publiques. Ne pas le faire expose fortement au risque de condamner pour toujours ce levier probant d’amélioration de notre Ecole.

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