Avant-propos
Ce rapport présente les travaux du groupe d’experts réunis par l’INSERM dans le cadre de la procédure d’expertise collective, pour répondre aux questions posées par la CNAM (Caisse nationale d’assurance maladie des professions indépendantes) concernant les rythmes biologiques de l’enfant.
Il s’appuie sur les données scientifiques disponibles en date du premier semestre 2000. Plus de 600 articles et documents ont constitué la base documentaire de cette expertise. Le centre d’expertise collective de l’INSERM a assuré la coordination de cette expertise collective avec le service du partenariat social (Département du partenariat économique et social) pour l’instruction du dossier et avec le service de documentation pour la recherche bibliographique (Département de l’information scientifique et communication).
Résumé
Les rythmes biologiques sont présents dans les règnes animal et végétal à tous les stades d’organisation, de la cellule à l’organisme dans son entier. La préservation des rythmes biologiques est une composante de la bonne santé de l’individu. À cette question se rattache une question d’actualité et d’importance, les rythmes scolaires qui s’organisent évidemment dans la journée, la semaine et l’année. Un rythme biologique se définit comme une suite de variations physiologiques statistiquement significatives, déterminant en fonction du temps des oscillations de forme reproductible. Quatre paramètres caractérisent un rythme biologique. La période représente la durée d’un cycle complet de la variation rythmique étudiée. Les rythmes sont appelés circadiens (du latin circa diem, environ un jour) si leur période est d’environ 24 heures. Des rythmes ultradiens (période comprise entre 1 milliseconde et 20 heures) et infradiens (période comprise entre 28 heures et 1 an) ont pu également être mis en évidence. Le mésor est le niveau moyen ajusté du rythme et correspond à la moyenne arithmétique lorsque les données (prélèvements sanguins, par exemple) sont équidistantes et couvrent un cycle complet. L’amplitude correspond à la moitié de la variabilité totale du rythme. C’est donc la moitié de la différence entre le pic et le creux d’une fonction étudiée. Enfin, l’acrophase est la localisation du sommet de la fonction (sinusoïdale, par exemple) et correspond, pour un rythme circadien, à l’heure du pic dans l’échelle des 24 heures. (...) Un grand nombre de fonctions physiologiques présentent une rythmicité circadienne : on peut citer la température corporelle, la sécrétion de nombreuses hormones comme le cortisol, la thyrotropine, la mélatonine. (...) Les rythmes circadiens de la température, du cortisol, de la mélatonine apparaissent au cours des premiers mois de la vie du nourrisson en même temps qu’apparaît un rythme veille-sommeil stable. (...)
Fichiers
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